Newsletter #3 : Pouvoir d’achat en baisse : réfléchissons ensemble à des solutions locales

Le pouvoir dachat est en baisse, c’est un fait.
Quelques chiffres : alors que le SMIC augmente de seulement 1,2%, les carburants augmentent en moyenne de 12%, le Gaz de 7% , le forfait hospitalier de 15%,l’électricité de 17%, etc….Au total l’inflation sur un an est supérieure à 2, 2%.
L’effet le plus visible durant les vacances a été l’augmentation des carburants, mais les familles sont confrontées à une hausse importante des prix en général et ont le plus grand mal à assumer les dépenses de rentrée scolaire.
Jusqu’ici c’était les employés du public qui avaient principalement subit une forte dégradation de leur niveau de vie, conséquence du gel du point d’indice. C’est maintenant au tour des salariés du privé de voir chuter leur pouvoir dachat puisque pour la première fois depuis des décennies la moyenne des augmentations de salaires du secteur privé est inférieure à l’inflation.
Cette situation à des conséquences pour un département comme le nôtre. En effet le Val d’Oise, est un territoire populaire avec un niveau de chômage élevé et un dynamisme économique fragile.
La baisse du pouvoir dachat aura des conséquences immédiates dans le département et évidemment à Bezons : ralentissement des dépenses dans les commerces et chez les artisans de proximité, baisse des transactions immobilières particulièrement sur les logements neufs.
L’augmentation des dépenses de fonctionnement pour les collectivités, notamment en ce qui concerne les fluides (électricité, essence, chauffage des bâtiments publics) va obliger les communes à innover pour continuer d’apporter aux usagers les services auxquels ils ont droit.
Des initiatives se multiplient pour répondre de façon concrète aux vrais problèmes : achats groupés, mutuelles communales, habitat solidaire.
Toutes ces pistes sont à explorer. Même si aucune ne répond pour l’instant à elle seule à tous les besoins, chacune contribue à améliorer de façon concrète la qualité de vie des utilisateurs.
Ma conviction c’est qu’une autre vision de l’économie est possible, une vision plus humaniste, davantage tournée vers la répartition et qui donne des résultats incontestables.
Nul ne peut ignorer ce qu’il convient d’appeler le « miracle portugais ».
 En décidant de prendre une autre voie que celle demandée par la commission européenne, le Portugal a vu en deux ans son économie réelle se redresser : baisse massive du chômage, augmentation des minimas sociaux, augmentation générale des salaires, investissements dans les infrastructures et le service public, retour de la croissance.
Il ne s’agit pas bien entendu de transposer en France les mêmes recettes que celles de nos amis Portugais, ce sont deux économies différentes, deux nations, deux histoires, mais à quelques mois des élections européennes il faut aussi prendre en compte qu’il existe d’autres chemins que la rigueur.
Sans quitter l’Europe, sans quitter l’euro, nous pouvons réfléchir et nous déterminer en faveur de projets qui redonnent des perspectives aux ménages et permettent à chacun d’entre nous d’exprimer le meilleur de lui-même.

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