Elus et citoyens se sont rassemblés ce vendredi sur le pont de Bezons pour honorer la mémoire des Algériens qui, manifestant pacifiquement pour le droit à l’indépendance de leur pays et contre le couvre-feu discriminatoire dont ils faisaient l’objet, périrent au cours de la sanglante répression perpétrée dans la nuit du 17 au 18 octobre 1961 sous les ordres du Préfet de police d’alors, Maurice Papon.
La commémoration de cet épisode dramatique constitue d’abord un devoir moral à l’égard des victimes et de leurs descendants. Elle doit aussi nous permettre de marquer notre attachement aux valeurs et principes de la République ainsi que notre détermination à ne plus jamais les voir si tragiquement bafoués. Elle est enfin l’occasion d’adresser un message d’espoir et de paix à l’heure où le rapprochement des peuples des deux rives de la Méditerranée les amène à construire un destin plus que jamais commun.
Ce n’est qu’en nous souvenant de notre histoire que nous pourrons épargner à nos enfants d’avoir à la revivre et que nous aurons ainsi une chance de féconder l’avenir avec les larmes du passé.
Nessrine Menhaouara
Maire-Adjointe
Vice-Présidente de l’Agglomération Argenteuil-Bezons
L’histoire est complexe entre ces deux pays qui ont partagé tant de choses….. le pire comme le meilleur. Nous avons l’obligation de regarder des deux côtés l’histoire pour construire un avenir meilleure et partagée. Très belle initiative donc vous parlez très bien dans ce court texte.