Budget départemental : Non à la hausse des impôts !

À l’occasion de la séance du 19 février, la droite départementale, menée par Arnaud BAZIN, a voté une augmentation de 30% de la taxe foncière.
Dans un contexte dont on peut volontiers reconnaître qu’il est financièrement difficile pour la collectivité départementale, on aurait pu attendre de l’exécutif qu’il tire pleinement les conséquences de la loi NOTRe et que, suivant en cela l’invitation du législateur, il recentre clairement ses interventions sur le cœur des missions qui sont historiquement celles du département : solidarités sociales et territoriales, collèges, entretient des voiries départementales…
Mais cela aurait vraisemblablement supposé de faire clairement du vivre ensemble une priorité, ce qui n’a jamais été la marque de fabrique d’une droite locale qui, souvent encline à se défausser de ses responsabilités, omet fréquemment de rappeler que c’est elle qui, à l’exception d’une courte parenthèse de 3 ans, est en charge de la gestion du département depuis 48 ans.
Cela aurait également impliqué de rompre avec la pratique du saupoudrage ayant cours depuis tant d’années en rendant, enfin, des arbitrages clairs.
Mais l’absence de choix stratégiques clairs n’est manifestement pas seule en cause ici puisque cette hausse des impôts ne se conjugue pas, bien au contraire, avec une modération des dépenses de communications !
On peut légitimement s’interroger sur ce point.
Le conseil départemental serait-il devenu un outil au service d’un esprit partisan et d’une ambition ?
Nouveau site, nouveau journal, on ne se refuse visiblement rien pour préparer les échéances de 2017.
J’ai évidemment refusé de voter un tel budget qui va toucher bien sûr tous les Valdoisiens et particulièrement les Bezonnais.
Avec tous mes amis du groupe des élus socialistes et apparentés j’ai protesté contre cette augmentation de 30% qui ne correspond à aucun service supplémentaire et qui, au demeurant, est en totale contradiction avec les promesses de campagne des candidats UDI/LR.