Agir contre le réchauffement climatique

Le rapport du GIEC sur les conséquences d’un réchauffement mondial de 1,5°C annonce des bouleversements majeurs dans le monde.

Face au danger du réchauffement climatique, nous devons choisir entre la poursuite d’une trajectoire qui conduit à la destruction des sociétés, aux conflits et aux guerres, ou le choix d’un autre chemin : celui de l’écologie sociale et démocratique.

Prendre au sérieux le rapport du GIEC impose donc de dépasser les affrontements qui structurent le débat politique depuis plus d’un siècle, car le vrai clivage oppose désormais le cynisme de ceux qui savent tout et ne font rien, à ceux qui veulent agir et savent que nous avons dix ans pour changer le monde.

En effet, le rapport, qui s’appuie sur 6000 études scientifiques, dresse le constat implacable de l’accélération en cours du dérèglement du climat. Au rythme actuel, les 1,5°C seront atteints à partir de 2030, et non plus de 2040 comme l’annonçaient les précédents rapports. Seule une diminution de 45% des émissions d’ici 2030, puis l’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2045-2050, permettrait de limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C.

A ce jour, les seuls engagements volontaires des Etats conduisent l’humanité sur la trajectoire d’un réchauffement global de plus de 3°C d’ici la fin du siècle, et ces engagements ne sont même pas respectés, y compris par la France !

Le GIEC plaide pour des changements tout à la fois « rapides, profonds, et sans précédents » de tous les secteurs de nos sociétés.

Désormais chaque décision, chaque jour, chaque choix de politique publique nationale ou locale, dans tous les domaines, doit être fondé sur l’impératif écologique. C’est avec cet objectif partagé que les citoyens et les forces vives de la société doivent s’engager pour ce changement.

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