Un élu local se doit d’être constamment à l’écoute des problèmes soulevés par ses concitoyens et de s’efforcer d’y apporter des réponses concrètes. C’est la raison pour laquelle nous avons proposé au Maire de doter Bezons de radars pédagogiques afin de renforcer la sécurité routière à l’abord des écoles. En effet, plusieurs parents d’élèves constatant la recrudescence de petits et grands excès de vitesse à l’abord des établissements scolaires de la commune nous ont fait part de leurs inquiétudes.
Que ce soit au niveau de l’aménagement et de l’entretien de la voirie comme à celui du déploiement sur le terrain des Agents de Surveillance de la Voie Publique (ASVP), l’Agglomération d’Argenteuil Bezons et la ville de Bezons prêtent une attention toute particulière aux problématiques liées à la sécurité routière, particulièrement lorsqu’il est question de sécuriser les parcours employés matins et soirs par nos enfants. Pour autant, il s’agit là d’une matière où il n’est pas possible de faire preuve du moindre relâchement et où nous devons à nos administrés d’innover et de mettre en œuvre l’ensemble des outils à notre disposition.
Aussi, estimons-nous que l’acquisition de radars pédagogiques nous permettrait de compléter utilement les moyens d’actions dont nous disposons.
De multiples études menées en France comme à l’étranger démontrent l’efficacité intrinsèque de ces dispositifs qui permettent d’abaisser de plusieurs km/h la vitesse moyenne et de réduire jusqu’à 30 % les excès de vitesses constatés sur les sites où ils sont implantés.
Le coût pour la collectivité, de l’ordre de 3000 euros/pièce, resterait raisonnable et le fait que certains de ces radars pédagogiques soient conçus pour être déplacés nous permettrait dans un premier temps de lancer une expérimentation de plusieurs mois à l’aide de 2 ou 3 de ces appareils (dits radars pédagogiques mobiles) en les repositionnant en différents points sensibles du territoire communal.
En effet, outre leur effet dissuasif, la plupart des modèles disposent aujourd’hui de modules statistiques qui permettent de recueillir des éléments sur le trafic ainsi que sur les vitesses de passage des véhicules.
En permettant à la collectivité de cartographier plus précisément les zones dangereuses, cette première expérimentation nous permettrait ensuite :
– d’investir ensuite dans des radars pédagogiques fixes là où leur présence continue apparaît nécessaire,
– de procéder à des aménagements de voirie,
– de positionner plus efficacement nos ASVP afin qu’ils sécurisent au mieux les parcours empruntés les élèves,
– d’appuyer le montage des dossiers de demande d’installation de radars fixes répressifs auprès des services de l’État,
– d’initier et accompagner des campagnes de sensibilisation à la sécurité routière (journal municipal, manifestations) en partenariat avec les milieux associatifs et scolaires Bezonnais.
On le voit, il s’agirait donc là d’un petit investissement qui pourrait nous permettre d’améliorer considérablement la sécurité des Bezonnaises et Bezonnais.
Kévin Cuvillier
Maire Adjoint en charge de l’école et des activités périscolaires,
Nessrine Menhaouara
Maire Adjointe en charge de la sécurité,
Conseillère Départementale,
Présidente du groupe des élus socialistes, démocrates et républicains.
Proposition : faire de Bezons une « ville 30 » (vitesse partout limitée à 30 hors départementales). De nombreuses villes de banlieue s’y mettent (la dernière en date : Gennevilliers, ça vaut le coup d’aller voir chez eux comment ça se passe…). Ca a le mérite de clarifier les choses plutôt que de se demander tous les 100 m si on est en zone 30 ou pas. Ca sécurise beaucoup les déplacements à pied et à vélo, et ça met de la convivialité dans la ville ! Bon, soit, ça necessite un peu d’éducation des automobilistes en amont… sans doute à coup de verbalisations systématiques… Mais c’est aussi un avantage en terme d’image de la ville.