Alors que les services de l’Inspection Académique envisagent de fermer l’une des 8 classes que compte actuellement l’école élémentaire Louise Michel 1 lors de la prochaine rentrée scolaire, les élus se mobilisent aux côtés des parents d’élèves.
Il ne s’agit aucunement pour nous de nous opposer, par principe, à toute fermeture de classe. Nous sommes pleinement conscients des nécessites qui s’imposent aux services de l’Éducation Nationale, lesquels doivent s’efforcer de redéployer au mieux leurs moyens afin de s’adapter aux réalités du terrain.
Nous nous félicitons d’ailleurs de constater qu’au cours de cette même rentrée 2015, une classe ouvrira au sein de l’école élémentaire Marcel Cachin, deux dans la maternelle Angela Davis et une au sein de la maternelle Louise Michel – cette dernière ouverture confortant d’ailleurs les critiques que nous formulons quant à la fermeture d’une classe dans l’école élémentaire attenante.
Seulement, ce redéploiement, ne peut se résumer à la mise en œuvre de barèmes abstraits.
Il doit s’appuyer sur un diagnostic pertinent et anticiper les évolutions des besoins de la population au niveau de chaque quartier.
Or, c’est précisément sur ce point que le bât blesse concernant les fermetures de classes prévues à la rentrée 2015 au sein de l’école élémentaire Louise Michel 1 et de la maternelle Karl Marx. Ces deux décisions de fermeture n’ont pas, à notre sens, suffisamment pris en compte la dynamique démographique à l’œuvre dans ces deux quartiers de Bezons et vont désorganiser le fonctionnement d’établissements au sein desquels on peut d’ores et déjà imaginer qu’il faudra rouvrir ces classes dans quelques années.
Aussi, continuerons-nous à lutter contre ces fermetures aux cotés des parents et ferons tout notre possible pour que l’Inspection Académique revienne sur ses décisions d’ici la rentrée.
Au delà, ce dossier illustre la conception que nous avons de notre rôle d’élus locaux, conception que nous nous efforçons d’ailleurs de mettre en œuvre sur de nombreux autres sujets (prolongation du T2, défense du commissariat, lutte contre la disparition de la CAAB…)
En refusant de conditionner nos prises de positions à tout dogmatisme ou sectarisme et en évitant de ramener systématiquement les débats locaux à des considérations de politique nationale, notre credo est, et restera, la défense de l’intérêt des Bezonnaises et Bezonnais ainsi que le respect des engagements que nous avons pris devant eux en mars 2014.
Le groupe des élus socialistes, démocrates et républicains